Imprimer un mémoire : 6 règles à suivre
[ Mise à jour le 13/12/2022 ] La fin de vos études en Master 2 approche et vous devez rendre un mémoire de recherche ? Vous avez très probablement besoin d’imprimer votre ouvrage en plusieurs exemplaires pour le remettre à votre directeur de recherche et aux membres de votre jury. Pour couper court à la galère, voici 6 précieuses règles à suivre, qui garantissent une impression réussie de votre mémoire.
Règle n° 1 – Le respect des normes d’impression
Si vous rédigez votre mémoire sur un logiciel de création, comme Adobe par exemple, des règles basiques doivent être respectées :
- Convertissez votre fichier en CMJN (Cyan Magenta Jaune Noir) et non en RVB (Rouge Vert Bleu). Cette règle vaut d’ailleurs pour tous les documents à imprimer. La colorimétrie RVB est réservée aux créations virtuelles uniquement.
- Mettez la résolution à 300 ppp ou dpi. Cette résolution maximale évite d’obtenir un rendu moyen lors de l’impression de votre mémoire.
- Intégrez du fond perdu et une marge de sécurité. Ils doivent mesurer entre 3 et 5 mm.
Retenez aussi que le réglage de ces paramètres n’est pas possible sur un logiciel de traitement de texte comme Word. C’est pourquoi nous vous conseillons vivement de le rédiger ou de le mettre en page sur un logiciel de création type InDesign ou Illustrator.
Règle n° 2 – L’export de votre mémoire en PDF avant de l’imprimer
Peu importe le logiciel avec lequel vous rédigez votre mémoire de Master, il faut absolument qu’il soit exporté en format PDF.
Exporter mon fichier sous Word
Fichier > Exporter > Créer un fichier Adobe PDF ou Créer un document PDF > Créer PDF
Exporter mon fichier sous Illustrator
Fichier > Enregistrer sous > Adobe PDF > Enregistrer
Les paramètres suivants s’affichent :
Dans Repères et fonds perdus, cochez Traits de coupe > rajoutez les fonds perdus si vous ne les avez pas déjà déterminés lors de la création de votre fichier.
Exporter mon fichier sous InDesign
Fichier > Exporter > Adobe PDF
La fenêtre suivante s’affiche :
Dans Repères et fonds perdus, cochez Traits de coupe et ajoutez le fond perdu.
Règle n° 3 – Le choix d’un format adapté pour le mémoire
Comme précisé dans notre article sur la soutenance de mémoire, un mémoire est un ouvrage très codifié et le format dans lequel il doit être reproduit ne succombe généralement à aucune fantaisie. Vous n’échapperez donc pas au traditionnel format A4 ! A moins que votre filière ne tolère un écart et vous autorise une touche d’originalité avec un autre format, notamment le A3.
Règle n° 4 – La sélection du papier des pages intérieures
Un mémoire de recherche s’imprime le plus souvent avec un papier couché, qui oscille entre 80 et 120 g/m². Cependant, si aucun papier ne vous est imposé, profitez-en pour sélectionner un papier différent. Quelles sont donc les autres options ?
- Le papier couché mat : il confère un aspect matifié à votre document, qui acquiert ainsi une allure classe et sobre. Si votre mémoire a une tonalité de couleur plutôt sombre, comme le noir, le gris, le beige, c’est résolument le papier qu’il vous faut pour imprimer votre mémoire !
- Le papier couché brillant : votre mémoire contient de nombreuses images, schémas ou photos ? Optez pour du papier brillant. Il fait ressortir les couleurs et leur rajoute de l’éclat.
Choisir le bon papier est toujours une étape primordiale dans un projet d’impression. Si vous rencontrez encore quelques difficultés ou hésitez, envoyez-nous un petit message via le tchat de notre site Imprimerie A Réaction.
Règle n° 5 – La préférence d’une reliure avant d’imprimer votre mémoire
La reliure est essentielle ; c’est elle qui relie et donc maintient les pages de votre mémoire. Il existe divers types de reliure, mais étant donné que le mémoire comprend à minima 100 pages, on exclut d’emblée la reliure agrafée, adaptée à quelques feuillets. Choisissez donc entre :
La reliure spirale en plastique ou métallique (la Wire-O)
Simple, basique et esthétique ! La reliure à spirale est la solution la plus économique pour relier vos pages. Ce procédé est disponible en plastique ou en métal et en plusieurs couleurs. Le métal a non seulement l’avantage d’être plus robuste, mais il est aussi plus qualitatif. La Wire-O est conseillée pour les mémoires qui ne nécessitent pas un design trop élaboré.
Le dos carré collé
Cette reliure consiste à coller les pages d’un livre à une couverture et n’est envisageable qu’à partir de 50 pages. Technique conseillée pour un ouvrage élaboré, le dos carré collé apporte solidité et élégance.
Règle n° 6 – Les finitions pour une couverture aux petits oignons
A l’instar des catalogues, magazines et autres brochures, vous êtes libre d’embellir votre couverture avec l’ajout de finitions.
Le pelliculage
Il désigne un léger film déposé sur la couverture afin de lui donner un aspect lisse. Mais pas seulement. Il protège votre mémoire d’éventuels accidents et lui donne un toucher très doux. 3 types de pelliculage existant : le mat, le brillant ou le Soft touch.
Le vernis sélectif ou vernis 3D
Il fait ressortir par petites touches quelques zones de votre couverture, en leur donnant brillance et relief et texture.
La dorure à chaud
Distinguez-vous avec la pose d’une dorure or, argent et cuivre sur votre couverture. Elle donnera tout de suite un côté premium à votre création.
La couleur à chaud
Si les teintes or, argent ou cuivre ne vous conviennent pas, optez pour une couleur à chaud, disponible en de multiples déclinaisons.
Imprimer votre mémoire sonne la fin de vos travaux avant la soutenance. Prenez le temps de faire les bons choix lors de cette étape, qui doit rendre hommage à la qualité de vos recherches. Et en suivant scrupuleusement ces 6 règles, vous devriez vous en sortir haut la main !