Signalétique extérieure : 5 erreurs à bannir

Erreur n°1 : sous-estimer les conditions environnementales

L’un des aspects les plus négligés lors du choix de la signalétique professionnelle est l’impact des conditions climatiques et environnementales. Si vous optez pour des matériaux sans prendre en compte leur résistance aux intempéries, vous risquez de voir vos panneaux se dégrader rapidement. Les rayons UV, l’humidité, le vent, la pluie ou encore les températures extrêmes peuvent altérer vos supports. La décoloration, la rouille ou la détérioration prématurée figurent parmi les conséquences courantes.

Les solutions 

Pour éviter ces désagréments, choisir des matériaux traités contre les rayons UV et la corrosion est crucial. Ils bénéficient d’une haute résistance à la décoloration et d’une longue durée de vie. Pour les panneaux en bord de route, par exemple, l’aluminium Dibond, connu pour sa robustesse, est parfait. Les systèmes de fixation appropriés comme des vis en acier inoxydable sont également à privilégier pour s’adapter aux conditions extérieures difficiles.

Erreur n° 2 : négliger les normes et les règlementations

Le non-respect des normes existantes en matière de signalétique d'entreprise peut entraîner de lourdes conséquences juridiques et financières. Les autorités compétentes peuvent vous ordonner de retirer la signalétique et de remettre les lieux en état. Si vous ne donnez pas suite à cet avertissement, vous serez soumis à une amende et à d’éventuelles poursuites judiciaires.

Les bonnes pratiques

Pour éviter tout désagrément, il est donc primordial de se conformer aux règles en vigueur qui portent sur :

• Les dimensions autorisées : la taille des enseignes et des panneaux de signalétiques extérieurs est encadrée pour préserver l’harmonie des paysages urbains et ruraux. En ville, par exemple, une enseigne ne doit pas dépasser 15 % de la surface totale de la façade.
• Les plans locaux d’urbanisme (PLU) définissent des règles spécifiques à chaque commune concernant les enseignes et panneaux extérieurs. Ils précisent les matériaux approuvés, les zones interdites et les délais de déclaration.
• Les règles nationales de publicité englobent les secteurs et les conditions d’autorisation.
• Les règles d’accessibilité PMR (Personnes à Mobilité Réduite) incluent la hauteur et la lisibilité, les contrastes visuels et tactiles et la signalétique sonore pour être compréhensibles de tous, y compris aux personnes en situation de handicap.
• Les normes de sécurité et d’éclairage portent sur l’utilisation de fixations robustes, un entretien régulier, le choix d’un éclairage qui ne gêne pas la vue.

Pour être au fait des normes en vigueur, renseignez-vous auprès de la mairie, de la communauté de communes, de la préfecture avant d’installer votre signalétique. En attendant, voyez notre article sur le sujet de la règlementation de la publicité extérieure.

Erreur n°3 : privilégier le prix au détriment de la qualité

Face à des budgets souvent restreints, il est tentant de privilégier des solutions bon marché. Cependant, ce choix peut rapidement se retourner contre vous.

Les impacts d’une signalétique bas de gamme

• Des altérations prématurées

Un panneau signalétique de faible qualité se dégrade rapidement face aux agressions extérieures, telles que les intempéries, les rayons UV ou la pollution. Résultat : des couleurs ternies, un texte illisible ou des structures endommagées. Ces défauts nuisent à la visibilité de votre enseigne ainsi qu’à votre réputation et entachent votre crédibilité.

• Des coûts cachés

Opter pour une signalétique de basse qualité engendre souvent des coûts indirects. Réparations fréquentes, nettoyage intensif, voire remplacement prématuré : ces frais imprévus finissent par alourdir la facture totale.

Coût initial vs coût total de possession

Il est essentiel de faire une analyse comparative entre le coût initial d’une solution et son coût total de possession. Comme nous venons de le voir, des options "économiques" peuvent devenir beaucoup plus onéreuses à long terme, sans parler de l’impact négatif sur l’image de l’entreprise. Mieux vaut donc investir dans des matériaux de qualité. Par exemple, un panneau en PVC demeure un choix "futé". Il peut tenir 3 à 5 ans avant de montrer des signes d’usure. Un panneau en aluminium traité ou en acier inoxydable, bien que plus cher, peut durer 10 à 15 ans avec un entretien minimal.

Erreur n° 4 : manquer de cohérence avec l'identité visuelle

La signalétique extérieure doit absolument refléter l’image et l’identité visuelle de l’entreprise. En effet, des panneaux qui ne sont pas en harmonie avec la charte graphique risquent de perdre leur efficacité.

Les erreurs courantes à éviter

• Un mauvais choix de couleurs est l’une des plus fréquentes. Utiliser des teintes qui ne correspondent pas à votre charte graphique peut brouiller le texte et diminuer l’impact de votre signalisation d’entreprise.
• Des typographies inadaptées ou illisibles risquent de rendre votre message confus ou difficile à déchiffrer.
• Le non-respect des proportions entre les éléments (logos, textes, icônes) peut perturber l’équilibre visuel et nuire à l’esthétique globale de votre signalétique.

Les bonnes pratiques à adopter

Pour éviter ces pièges, il est essentiel de respecter scrupuleusement votre charte graphique. Ce document détaille les couleurs, typographies et autres éléments graphiques qui définissent votre identité. Cela garantit en plus un message clair et percutant en adéquation avec votre branding.

Erreur n° 5 : mal évaluer les besoins en visibilité

Une signalétique mal placée ou avec des dimensions inadaptées peut devenir inefficace. La visibilité est la clé de son succès.

Les problèmes fréquents

• Une analyse insuffisante de l’environnement : votre enseigne extérieure passe inaperçue.
• Une taille inadéquate : une enseigne trop petite peut être invisible de loin, tandis qu’un panneau surdimensionné peut sembler envahissant visuellement.
• Un mauvais emplacement : si l’enseigne est orientée à l’opposé du flux principal de circulation, son impact est réduit.
• L’éclairage : un affichage professionnel mal éclairé devient inefficace à la tombée de la nuit ou dans des zones peu lumineuses.

Les solutions

Pour éviter ces écueils, il est essentiel d’adopter une approche méthodique. Commencez par une étude préalable du lieu pour identifier les endroits stratégiques. Une analyse des flux de circulation permet de comprendre où et comment les passants interagissent avec l’espace. Enfin, effectuez un test de visibilité à différentes heures de la journée. Cela vous aidera à ajuster la taille, l’emplacement et l’éclairage en fonction des besoins réels.

Quels sont les types de signalétique extérieure ?

La signalétique extérieure regroupe une large gamme de dispositifs conçus pour répondre à des besoins variés. Parmi les plus courants figurent :

• Les totems publicitaires souvent installés à l’entrée des entreprises.
• Les panneaux d’affichage informationnels ou directionnels pour orienter les clients.
• Les banderoles et les bâches idéales pour les campagnes temporaires ou événementielles.
• Les kakemonos suspendus ou sur pied appréciés pour leur design élégant et contemporain.
• Les adhésifs pour vitrines et les affiches pour communiquer efficacement sur des offres ou des informations importantes tout en s’intégrant avec harmonie dans l’espace urbain.